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Le
be-bop est une étape marquante du jazz, une nouvelle prise du pouvoir par les
Noirs. Des formations réduites (combos) vont favoriser l’émancipation des
solistes jusqu’alors limités dans leurs chorus.
Le batteur ne se contente plus de marquer régulièrement le temps mais devient un
musicien à part entière, s’associant à la mélodie du soliste par un jeu subtil
de contretemps syncopés et de sonorités recherchées. Le bassiste le soutient
dans le maintien du tempo tout en s’octroyant des plages virtuoses. Le pianiste
colore sa palette d’accords empruntés à Debussy ou à Ravel. La guitare ne
pouvant suivre est souvent absente de cette musique de solistes professionnels
se réunissant en jam-sessions dès 1941 notamment dans les clubs de la 52e
rue, à Harlem. On trouve là les pionniers qui vont « faire » le jazz pendant un
demi-siècle : Dizzie Gillespie, Charlie Parker, Bud Powell, Thelonius Monk, Oskar
Pettiford, Kenny Clarke… => postbop,
scat
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