Be-bop

Le be-bop est une étape marquante du jazz, une nouvelle prise du pouvoir par les Noirs. Des formations réduites (combos) vont favoriser l’émancipation des solistes jusqu’alors limités dans leurs chorus. Le batteur ne se contente plus de marquer régulièrement le temps mais devient un musicien à part entière, s’associant à la mélodie du soliste par un jeu subtil de contretemps syncopés et de sonorités recherchées. Le bassiste le soutient dans le maintien du tempo tout en s’octroyant des plages virtuoses. Le pianiste colore sa palette d’accords empruntés à Debussy ou à Ravel. La guitare ne pouvant suivre est souvent absente de cette musique de solistes professionnels se réunissant en jam-sessions dès 1941 notamment dans les clubs de la 52e rue, à Harlem. On trouve là les pionniers qui vont « faire » le jazz pendant un demi-siècle : Dizzie Gillespie, Charlie Parker, Bud Powell, Thelonius Monk, Oskar Pettiford, Kenny Clarke… => postbop, scat 
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HODEIR André, Le B-A-Be du Bop, Rouge profond, 2003 9


2 CD sur les origines du be-bop
Frémeaux et Associés
Livret documenté d'Alain Tercinet