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Le
blues a eu une influence déterminante sur le jazz,
le rythm’n’ blues, le
reggae et le rock,
c’est dire son importance. L’expression « to be blue », broyer du noir montre le
caractère dépressif de ce courant des noirs pauvres du Mississippi notamment,
berceau du blues. Le blues est chanté avec un accompagnement limité à quelques
instruments (guitare, violon, mandoline, banjo, basse). Tout un répertoire est
collecté par W. C. Handy qui publie en 1912 un premier recueil Memphis Blues.
Le blues ne cessera de se développer avec des artistes itinérants puis avec
la radio et le disque. De Mamie Smith à John Lee Hooker, une pléiade de figures
du blues, ces troubadours modernes, n’a pas cessé d’enrichir un genre qui
perdurera jusque dans les années 50 avant de se dissoudre dans le
rythm’n’blues, le
rock’n’roll voire des variantes instrumentales comme le
boogie-woogie ou encore des styles locaux tel le
zydeco. Le blues s’appuie sur une
structure (=> grille) bien déterminée de 12 mesures (cf. p. 217)
avec des variantes de 8 ou 16 voire 32 mesures. La Sonate pour violon
et piano de Ravel comporte un blues. Référence : Mamie Smith, Cray
Blues, premier blues enregistré en 1920. => Blue notes. Diaporama
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