Plain-chant

Terme s’appliquant au chant monodique de la liturgie catholique. S’il apparaît pour la première fois sous la plume de Jérôme de Moravie (c. 1250), il s’oppose encore aujourd’hui pour certains puristes au chant grégorien. Le chant grégorien se rapporte au chant primitif de l’église et se distingue des chants liturgiques primitifs bénéventain, ambrosien (Milan) qui l’annoncent. Avec le temps, les mélodies grégoriennes s’alanguirent sur le plan rythmique et la succession de notes régulières apportant la notion de « cantus planus » qu’on pourrait qualifier à notre manière de « chant planant ». En 1903, le pape Pie X opta pour le terme de chant grégorien, le définissant comme « le champ propre de l’Eglise romaine ». Il va sans dire que ce n'est pas à proprement parler un courant du XXe siècle. Néanmoins le plain chant est très présent, à divers titres, chez de nombreux compositeurs organistes notamment Charles Tournemire, Marcel Dupré, Maurice Duruflé (Requiem) ou Olivier Messiaen. => Modes du plain-chant   9